"La femme et l'art
Cette faculté caractéristique de résister à l’oubli, au passage du temps, confère à certaines figures une grande puissance de signification. La femme, figure existant, semble-t-il, depuis que l’être humain connaît le langage, reste un mythe actuel même au XXIe siècle.
En effet, Ève, Pandore, Circé, Méduse, lessorcières et autres figures féminines «envoûtantes»
La femme une énigme suscitant à la fois curiosité et crainte. Mais, tout en constituant une interrogation sur la Femme comme essence énigmatique, ce mythe semble, à toutes les époques et dans toutesles sociétés, se doubler d’une interrogation sur l’art.
La femme une énigme suscitant à la fois curiosité et crainte. Mais, tout en constituant une interrogation sur la Femme comme essence énigmatique, ce mythe semble, à toutes les époques et dans toutesles sociétés, se doubler d’une interrogation sur l’art.
Ainsi, il semble qu’au XIXe siècle français, chez Charles Baudelaire, et au XXe siècle québécois, chez Réjean Ducharme, la figure féminine soitintimement liée à la quête artistique du beau.
Nous constaterons que la double attitude d’attirance et de résistance chez l’homme par rapport au beau artistique s’applique aussi parallèlement à lafemme dans les œuvres étudiées. Dans un premier temps, les Écrits sur l’art de Baudelaire permettront de définir la dualité inhérente à la conception moderne du beau et de la femme. Puis,l’analyse des Fleurs du mal et du Nez qui voque montrera la permanence d’un mythe dualiste, celui de la fatalité attribuée à un modèle féminin."
Tomado de: (2011, 06). La femme et l'art - une fatalité masculine chez charles baudelaire et réjean ducharme. Etudier.com. Récupérée 06, 2011, à partir de http://www.etudier.com/dissertations/La-Femme-Et-l%27Art-Une/282641.html
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